lundi 28 mai 2012

5 trains et 2 bus: un retour en transport en commun!


Voilà mon programme de retour
Après presque 5 mois à Rovaniemi, il est malheureusement déjà temps de faire ses bagages, laver l’appartement, dire au revoir, voire adieu, et de prendre la direction de la Belgique. J’ai décidé de ne pas rentrer directement, pour profiter quelque peu de mon retour tout en réalisant un beau geste pour l’environnement.

En effet je vais parcourir les 2500 km qui me séparent d’Oreye, nom de mon village, sans mettre un pied dans un avion. Ma première idée était de tout faire en transport en commun mais à cause de quelques problèmes de concordances entre les réseaux, j’ai dû revoir mes ambitions à la baisse. J’atteindrai donc Cologne uniquement par bus et par train, ensuite je profiterai du confort de la voiture puisque mes parents viendront me chercher dans la ville allemande. 

dimanche 27 mai 2012

Cap Nord, Are you serious?



Soleil de minuit depuis le Cap Nord
Nous voilà donc en direction du Cap Nord, ce lieu si touristique que nous ne voulions pas rallier. Nos jambes ne se sentaient plus capables de nous trainer pour une randonnée dans le parc national de  Pallas-Yllästunturi comme prévu. Et il a donc fallu improviser et changer nos prévisions. Le Cap Nord s’est érigé comme la seule destination possible en si peu de temps.

jeudi 24 mai 2012

Nordkinn, un goût de trop peu


Profiter de l'Océan Arctique
Après avoir passé une excellente nuit, malgré le fait d’avoir été réveillé deux fois par l’alarme incendie pour rien, nous avons recueilli les conseils de Vidar le Viking, gérant du centre, pour notre ascension vers Nordkinn, le point le plus au Nord de l’Europe continentale. On a tout d’abord appris qu’on devrait se mettre aux raquettes pour la plus grande partie du chemin avant de pouvoir terminer à pied. Après ces précieux renseignements, nous voilà parti avec notre Smart pour débuter le cœur de notre voyage.

mardi 22 mai 2012

Rovaniemi-Inari-Mehamn

Lac Inari

Il est temps de vous raconter mon voyage vers le Grand Nord. Autant vous prévenir d’avance, cela ne s’est pas vraiment déroulé comme prévu. Mais bon, c’est ce qui fait le charme de ce genre de voyage. Pour plus de facilité, j’ai décidé de découper mon récit en plusieurs parties. La première, que vous êtes en train de lire, expliquera la route de Rovaniemi à Mehamn, petit village de pêcheur niché au bout du monde en Norvège, en passant par Inari et Utsjoki notamment.

jeudi 10 mai 2012

"Rovaniemi, c'est le Sud"


Vue du trajet via google maps
La première fois que j’ai entendu cette phrase, je me suis dit : « Soit c’est l’âge, soit le froid lui a glacé le cerveau mais cette guide touristique débloque quoi qu’il en soit ». Et pourtant elle avait vu juste. Il suffit de regarder une carte de la Finlande et de la Norvège pour comprendre.  En effet depuis Rovaniemi, il faut encore parcourir un peu plus de 700 km pour atteindre le point le plus au Nord d’Europe (je reviendrai sur la controverse dans ce billet). Alors pourquoi ne pas décider de louer une voiture, une tente, des sacs à dos et essayer de le rallier ? C’est ce qu’on va essayer de faire en quittant Rovaniemi demain après-midi pour un voyage d’une semaine.

mardi 8 mai 2012

Bienvenue à Leningrad, euh Saint-Pétersbourg


J’ai passé quelques jours à Saint-Pétersbourg en mode « touriste de bus ». Vous savez ce genre de voyages où vous êtes emmenés par un bus, et où à chaque arrêt vous avez 20 minutes pour prendre autant de photos que possible. Après il est temps de remonter et de repartir jusque la prochaine étape. Si vous avez la chance de vous arrêter dans un musée intéressant, il faut suivre un guide qui doit déblatérer son speech en moins d’une heure, histoire que vous ne perdiez pas trop de temps et ne soyez pas en retard au prochain rendez-vous. Heureusement, j’ai pu m’échapper quelques heures de ce mauvais plan.

dimanche 6 mai 2012

Aller voter pour la présidentielle au supermarché!


Petit moment de fiction. Imaginez vous dans la peau d’un étudiant Erasmus finlandais qui se trouverait actuellement en France. Un président « normal » par-ci, la « France Forte » par-là ou même une France « Bleu Marine ». Les slogans apposés sur les affiches fleurissant dans le paysage seraient fixés dans sa tête, tout comme les visages omniprésents des candidats. La campagne présidentielle est hyper-visuelle, l’image se trouve au centre de tout (parfois même à la place des idées) et constitue un obstacle impossible à esquiver. Il aurait peut-être même eu la « chance » d’apercevoir au loin un grand rassemblement de foulards rouges ou de drapeaux tricolores chauffés par des discours mobilisateurs et enflammés.
 

Comparez cette situation avec un étudiant Erasmus étranger, belge par exemple, en Finlande durant la campagne présidentielle de son nouveau pays d’accueil.